Les aliments entiers subissent très peu de transformation, de sorte qu’ils conservent leurs propriétés nutritionnelles (Moubarac et al., 2012). Il y a des centaines d’années, les aliments entiers représentaient les seuls choix alimentaires. De nos jours cependant, les consommateurs disposent de bien plus d’options! Les épiceries et les restaurants proposent maintenant une profusion d’aliments transformés et pratiques. Toutefois, à y regarder de plus près, les effets désastreux des aliments hautement transformés en ce qui touche la prise de poids sont évidents (Volkow, Wang et Baier, 2011).
Aliments entiers
Opter pour des aliments entiers signifie choisir les bons nutriments pour se sentir rassasié. Les viandes fraîches, les noix non salées, les légumineuses, les fruits et les légumes frais ou congelés et le lait pasteurisé en sont des exemples (Monteiro, Levy, Claro, Castro et Cannon, 2010; Moubarac et al., 2012). Chacune de ces catégories d’aliments subit peu de transformation (Moubarac et al., 2012).
Aliments transformés/raffinés
Les aliments sont dits « transformés » lorsqu’ils sont cuits, séchés, fumés, frits, salés, sucrés, marinés ou mis en conserve (Monteiro, Levy, Claro, Castro et Cannon, 2010). Les aliments transformés contiennent souvent moins de la moitié des fibres alimentaires et six fois la quantité de sucre libre des aliments entiers, ainsi qu’une quantité accrue de sel et de gras (Moubarac et al., 2012). Les exemples d’aliments transformés comprennent notamment les croustilles, le pain, les saucisses, la pizza, les sucreries, les barres énergétiques et les boissons gazeuses (Moubarac et al., 2012).
Lorsque le corps consomme des aliments riches en sucre et en lipides, il les associe à des aliments récompenses. Ainsi, même si vous n’avez pas physiquement besoin de nourriture, votre cerveau vous fait croire le contraire (Volkow, Wang et Baier, 2011). Cela peut entraîner une surconsommation qui contribue à l’obésité.